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Des molécules de type imidazo[1,2-a:4,5-c’]dipyridine, inspirées de β-carbolines naturelles tel que l’harmine (alcaloïde aux propriétés anti-cancéreuses) sont évaluées pour leur propriétés anti-prolifératives et anti-migration, sur des lignées cellulaires de cancer du sein.
 

Cancerologie
 

La voie d’accès à ces structures, développée au laboratoire, permet la préparation de nombreux analogues diversement substitués sur les positions 1,3,4,6. Plusieurs « leads » ont été identifiés in vitro, avec des IC50 jusqu’à 0.1µM sur les lignées MDA-MB-468. Plus intéressant encore, certaines molécules de cette série ont la capacité d’inhiber la migration des cellules cancéreuses MDA-MB-435, cellules très agressives et hautement métastatiques (jusqu’à 62% d’inhibition à 1µM). Le projet est financé par la Ligue contre le Cancer, et des études mécanistique, ainsi que des études in vivo, sont actuellement en cours.

Par ailleurs, les Lamellarines, isolées à partir de mollusques marins, s’avèrent être une famille de composés particulièrement intéressants pour le traitement des cancers. Notre équipe a récemment développé une stratégie originale et efficace pour la préparation du motif pyrano[3,4-b]pyrrol-7(1H)-one permettant ainsi l’obtention d’analogues simplifiés des Lamellarines.

 

Lamellarines
 

L’évaluation de l’activité pro-apoptotique des premières composés vis-à-vis de la voie mitochondriale a été réalisée en collaboration avec l’équipe du Dr. Jérôme Kluza du laboratoire UMR-S 1172 (Inserm, Université de Lille) et a montré que certaines molécules synthétisées présentent une cytotoxicité équivalente à la lamellarine D. Nous étudions actuellement les pharmacomodulations à mettre en œuvre sur le squelette pyrano[3,4-b]pyrrol-7(1H)-one afin d’améliorer l’activité pro-apoptotique et la sélectivité envers les cellules tumorales.